Tenue à Goma d’un atelier de formation des agents de terrain sur la grippe aviaire hautement pathogène.

Une cinquantaine d’agents de terrain en provenance des provenances de l’Ituri, du Sud-Kivu, de Tanganyika et du Nord-Kivu prennent part à Goma à partir de ce mardi 18 juillet à un atelier de formation et renforcement des capacités sur la surveillance de l’influenza aviaire hautement pathogène.

A l’ouverture des travaux inscrits organisés par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO) sur financement de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (ASAID), le ministre provincial en charge de l’Agriculture et Elevage au Nord-Kivu, Christophe Ndibeshe Byemero a salué le choix porté sur les quatre provinces de l’Est de la RDC étant donné que l’épizootie de grippe aviaire a déjà été déclarée en Ituri depuis mai 2017.

Revenant des statistiques actualisées qui font état d’une épizootie ayant déjà entrainé la mortalité de 29.365 canards et 15.908 poules dans 25 localités des territoires d’Irumu, Djugu et Mahagi, le délégué de l’Autorité provinciale a noté avec satisfaction la mise en œuvre du programme de la FAO dont la finalité est de lutter contre les maladies animales qui, selon lui, constituent une contrainte majeure au développement des élevages. C’était avant d’assurer qu’en dépit de la confirmation de la présence de la souche H5N8 de la grippe aviaire en terres congolaises, au cas humain suspecté ou confirmé n’a été signalé en RDC.

Le professeur Philippe Koné, délégué de la FAO a, pour moyens sa part, loué l’implication de tous les techniciens dont l’engagement constitue un motif d’espoir de voir les voies être mis en commun aux fins de lutter de manière efficace contre la grippe aviaire.

« Vous êtes donc des soldats en formation pour bouter hors du pays cette zoonose meurtrière pour les volailles et qui a un impact économique négatif sur la filière avicole du pays », a-t-il indiqué comme pour inviter les uns et les autres à capitaliser la formation dont l’importance sur le plan socioéconomique n’est plus à démontrer.

Des sujets spécifiques liés à la grippe aviaire tels que la définition, l’importance et le mode de transmission de l’IAHP, les contraintes et les bornes pratiques dans le secteur avicole, le développement de plans de biosécurité pour les exploitations et les marchés, le rôle avifaune dans une épidémiologie et surveillance de la grippe aviaire, l’identification et la capture des oiseaux sauvages pour la surveillance de la grippe aviaire. 

Les travaux vont chuter par un exercice de simulation sur terrain pour marier la théorie à la pratique de cette formation voulue globale.

ACP/Kambale/kms.